LA FONDATION CUSTODIA A FERME LES PORTES DE L’EXPOSITION « Sur le Motif, Peindre en plein air 1790 – 1870 » … du 3 Décembre au 3 Avril 2022

Billet de bonne humeur, même si…

LA FONDATION CUSTODIA A FERME LES PORTES DE L’EXPOSITION

« Sur le Motif, Peindre en plein air 1790 -1870 »

… du 3 Décembre au 3 Avril 2022

Reçue par Mr Ger Luijten en personne, le directeur de la Fondation Custodia qui s’intéresse à François-Auguste Ravier et à son talent singulier, j’ai pu aussi visiter cette magnifique exposition presque confidentielle. Le « bouche à oreilles » avait bien fonctionné à voir la queue dans la rue pour rentrer !

Si vous n’avez pas pu vous rendre à Paris Rue de Lille, dans l’ancien Hôtel Turgot qui abrite désormais la Fondation Custodia fondée par Fritz Lugt, je suis désolée de vous dire que vous avez raté une belle occasion de voir une superbe exposition sur l’évolution du paysage de la fin du 18e siècle jusqu’à l’avènement de l’impressionnisme. Mais vous pourrez toujours acheter le catalogue[1] ! Ou aller à Cambridge !  https://singulars.fr/agenda/exposition-sur-le-motif-peindre-en-plein-air-1780-1870-fondation-custodia

Une exposition comme on les aime, simple, efficace, riche et aérée ! Pas trop d’œuvres, une centaine tout de même, inédites ou méconnues ne nous laissaient pas indifférents, et nous comblaient l’œil. On respirait aux ciels si bien observés sur des petits formats, on contemplait les paysages sous l’ombrelle de l’artiste assis sur son pinchard, on découvrait des petits maîtres côtoyant des grands noms de la peinture européenne, et on se rassurait auprès de transpositions apaisantes à la frontière du romantisme et de la modernité pré-impressionniste ! Les peintres exposés, affranchis des rigueurs de l’académie nous ont régalé de paysages libres et justes avec  leur propre observation attentive du rendu des arbres, des bois, des eaux vives ou calmes, des collines, des rochers ou des grottes, des volcans italiens incontournables, des ciels, des vues de Rome et de la campagne romaine qui fait toujours rêver…

Un cadeau offert par les commissaires que nous félicitons et remercions, même s’ils ont omis de faire figurer notre François-Auguste Ravier qui aurait eu toute sa place !

 

[1] Catalogue de l’exposition présentée à la National Gallery of Art, Washington, du 13 juin au 13 septembre 2020du à la Fondation Custodia, Paris, 2 février au 3 mai 2020, et au Fitzwilliam Museum de Cambridge du 6 octobre 2020 au 31 janvier 2021. La peinture de plein air se développe à la fin du XVIIIe siècle, impulsée par la jeune génération d’artistes qui voyagent en Italie et qui subissent leur éducation artistique à Rome. Ce catalogue se penche sur les mutations plastiques observées dans le domaine du paysage au tournant du XVIIIe et de la première moitié du XIXe siècle, lorsque la captation des phénomènes naturels et atmosphériques devient un enjeu majeur du rapport au territoire naturel. 115 œuvres sont reproduites en couleur : de Thomas Jones, Constable, Turner, Valenciennes, Michallon, Corot, Giroux, Rousseau, Degas, Smick Pitloo, Eckersberg, Lundbye, Kyhn, Blechen, Johann Jakob Frey ou Martin Rorbye. Le catalogue des œuvres est organisé par thème ou sujet (Arbres, eaux, côtes, pierre et grottes, volcans, ciels, fenêtres, vues de Rome.) et chaque section rassemble des œuvres et un texte critique. Trois essais principaux plus généraux ouvrent le livre : En perspective : études de paysages et tableaux « finis » (Michael Clarke), Laisser sa marque : les techniques de la peinture dans l’étude en plein air (Ann Hoenigswald), Peindre en plein air (Ger Luijten).