Les écrits de CHARLES BLANC (1813-1882) sont tous lus par la société artistique cultivée. Un grand bonhomme, auteur, historien, critique d’art et graveur français, membre et directeur de l’Académie des beaux-arts et membre de l’Académie française … François-Auguste Ravier le cite souvent, admirant la rigueur de ses propos. Il a lu et collectionné les fameuses HISTOIRE DES PEINTRES de toutes les écoles depuis la RENAISSANCE JUSQU’À NOS JOURS. (Paris, chez jules Renouard et Cie, circa 1865) Cette édition est illustrée de très intéressantes monographies de peintres illustres comme celles de FRAGONARD, BREUGHEL, LE DOMINIQUIN, JOARDENS, LOUIS DAVID, NICOLAS FRANCHET, SCHIDONE, ANTONIO CANAL DIT CANALETTO, PIERRE MIGNARD, WATERLOO, LES FRERES LENAIN, TENIERS, PRUD’HON, RIBERA, JEAN JOUVENET, NICOLAS POUSSIN, VERNET, JACQUES CALLOT, SEBASTIEN BOURDON, CLAUDE GELEE …
Il publia plus tard en 1876 une bible: LA GRAMMAIRE DES ARTS ET DU DESSIN, à l’époque où Ravier est au sommet de son art, période la plus brillante de l’artiste dans sa maturité.
J’ai acquis cet ouvrage (de 695 pages !) pour mieux comprendre ce qui faisait loi à l’époque de l’émergence des impressionnistes… (Exposition chez Nadar en 1874). Il faut dire que Mr Charles Blanc était alors directeur des Beaux-Arts…
Ravier écrivit cette petite note :
« La Grammaire de Charles Blanc
me touche ce soir, je l’ai
pour la 1ère fois dans les mains.
Je regrette de ne l’avoir pas connue plus tôt ; c’est comme ça : » La nature est un clavier
sur lequel chaque peintre veut jouer une musique selon son cœur ». Parfait !
François-Auguste Ravier, Sans date, autographe, coll. CBT