Après les records de vente en salle des ventes à Lyon au mois d’avril, nous vous annonçons en primeur la parution d’un disque de musique 
contemporaine qui vient de sortir !
Une autre grande nouvelle qui met Ravier à l’honneur. Mêlant musique et peinture, le compositeur Dominique Probst dans son dernier opus intitulé Nuées, œuvres orchestrales, 2021, nous emmène « au sommet du Mont-Blanc ou à travers les fastes baroques de Versailles », tout en se permettant un zigzag hardi chez Charles Baudelaire ! Entre rock et jazz, le musicien nous offre une promenade virtuose.
Pour votre information, Dominique Probst appartient à cette incroyable famille, nombreuse, florissante, fourmillante de musiciens et d’artistes : fils de la comédienne Gisèle Casadesus et de l’acteur Lucien Pascal (Probst), il est lui-même le père, entre autres, de la soprano Tatiana Probst que l’on peut écouter dans ce CD, et l’oncle de quantité de jeunes prodiges nés dans l’exigence du talent.
Dominique Probst a choisi pour la couverture de son CD un magnifique détail d’un ciel somptueusement brossé par le peintre paysagiste pré-impressionniste de l’école lyonnaise François Auguste Ravier (1814-1895), amoureux des ciels de sa région dauphinoise d’où l’on peut apercevoir le Mont Blanc
Nous sommes très heureux de vous présenter cette œuvre orchestrale inédite Nuées dont vous trouverez 4 extraits dans le lien ci-dessous https://soundcloud.com/user-138749521/sets/dominique-probst-nuees-oeuvres-orchestrales que nous vous proposons à écouter (Interprétés respectivement par l’Orchestre Symphonique de la Radiotélévision Slovène, direction : En Shao / Le trio Mat The Fax et l’Orchestre National de Lille, direction : Paul Polivnick / Didier Lockwood (violon) et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, direction : Pascal Rophé / Enfin l’Orchestre de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur, direction : Benjamin Levy / produit par Flavien Pierson, label Continuo Classics)
Nous vous offrons également le privilège de voir le tableau en entier dans sa magnificence, il faisait partie des chefs d’œuvre exposé au Musée des Beaux-Arts de Lyon à la rétrospective François-Auguste Ravier de 1996. (Cat. RMN, n°122, p.152).
Ce somptueux tableau « Crépuscule sur l’étang de la Levaz », (Huile sur panneau, 42 × 32 cm, monogrammé en bas à gauche F. Ate. Ravier, ancienne collection Félix Thiollier), va au-delà de la représentation…et nous emmène loin, comme la musique de Dominique Probst. Dans le Dauphiné, tout près de la bourgade de Morestel, un vieux chemin menait à l’étang de la Levaz. Ravier aimait l’orthographier Aleva venu du patois dauphinois mais à la consonance italienne qui lui rappelait les années heureuses passées à Rome. L’étang de La Levaz se trouvait non loin de la belle maison que Ravier habitait sur les hauteurs de Morestel. Il trouvait au bord de l’étang une source inépuisable de motifs dans les reflets de ses eaux, au levant ou au couchant, qui lui inspirèrent quelques chefs-d’œuvre.
Nuées et Crépuscule se rencontrent et dialoguent aujourd’hui dans cet opéra de lumière. CBT
