Mi-avril 2024, et Rien depuis janvier, aucune nouvelle de votre site préféré…

Que s’est-il donc passé ? Je  vous raconte :

François-Auguste Ravier est arrivé à la Bibliothèque Nationale de France Le 9 mars 2024

Et oui, 32 cartons d’archives, de dessins, de photographies, de livres et de documents sur mon artiste préféré sont versés ce jour-là aux fonds nationaux. Après un trajet de Saint Just-Saint Rambert (Loire) jusqu’à Paris.

Ce fut une évidence pour moi, car naturellement depuis des décennies j’ai œuvré pour conserver, mettre en valeur, faire profiter les autres, transmettre, confier, révéler, passer …

Il y a un temps pour tout, et le mien est arrivé ! 50 ans de travail : Il fallait bien songer à ma condition de passeur (passeuse ? c’est laid,  je ne retiendrai que passionnée !). Je me suis immiscée dans la vie de François-Auguste Ravier en 1975, j’ai fouillé, cherché, scruté, interrogé, déchiffré, creusé, supposé… j’ai franchi des obstacles, résolu des énigmes, déchiffré au plus près de l’écriture, transcrit pendant des années.

Ayant hérité d’une partie de ce fonds, je l’ai considérablement augmenté, et mis en valeur en classant, en l’exploitant et en publiant. En participant à des collectifs de chercheurs j’ai pu instruire sur les artistes amis ou les proches de François-Auguste Ravier.

Je ne suis que passeur, et j’ai pourtant énormément reçu. Vivre en compagnie du peintre Ravier – ce qui inclut comprendre ses écrits, son œuvre et sa vie- a été passionnant, riche d’enseignements artistiques et philosophiques.

J’ai retenu sa leçon de vie : être sincère, oser être soi, vibrer.

Je sais et espère bien que je ne suis pas la dernière à étudier sur lui, et que désormais ayant transmis le ballot, cet artiste va en passionner d’autres ! Et j’espère qu’il ne restera pas dans la poussière et l’ombre des étagères de la Rue de Richelieu…Allez donc le voir !

Christine Boyer Thiollier